Les moteurs constituent les outils de recherche d’information favoris des internautes, Google étant le plus utilisé. En permettent d’interroger plusieurs moteurs et/ou répertoires en même temps pour une même recherche et de présenter les résultats de chacun d’eux, les métamoteurs offrent une alternative de recherche d’information. Alors comment savoir lesquels utiliser ? Éléments de réponse.
Les moteurs de recherche
Quand on parle de moteur de recherche, on pense obligatoirement Google. Bien sûr, c’est le plus utilisé, mais il en existe d’autres avec lesquels il est intéressant de croiser les résultats. Voici une présentation synthétique des trois moteurs les plus utilisés.
Créé en septembre 1998 dans un contexte très concurrentiel, Google se veut un outil « simple » de recherche d’informations sur le Web, visant des résultats pertinents grâce à l’utilisation d’un nouvel algorithme de classement (PageRank).
Un an plus tard, Google détrône la notoriété et l’audience de Yahoo! grâce à la pertinence des réponses apportées aux requêtes. Dès 2002, le moteur devient l’outil de recherche le plus utilisé du Web. Depuis, le moteur ne cesse d’enrichir la couverture de son index : images, vidéos, livres, forums de discussions, blogs, actualités… Google offre une large gamme de fonctions avancées pour optimiser sa recherche.
Yahoo
L’annuaire Yahoo! a été créé en 1994, mais le moteur de recherche date de 2004. Yahoo! conservant son aspect portail, cette transformation est passée quasiment inaperçue. L’outil reste centré sur les services proposés aux internautes, plutôt que sur la recherche d’informations. La partie annuaire a entièrement disparu en 2006. En 2009, un partenariat avec Microsoft pour contrer Google conduit Yahoo! a intégrer la technologie Bing. Fin de la technologie de recherche spécifique de Yahoo!. L’outil se concentre désormais sur l’optimisation des résultats fournis par Bing.
Bing
Lancé avec Microsoft en 2009, la version française n’est apparue qu’en 2011 proposant une logique de navigation par le contenu. Avec un algorithme puissant et une interface simple, Bing offre des réponses pertinentes. Par contre, l’outil n’offre pas encore assez de fonctionnalités de recherche avancée. Des développements sont à venir.
2. Les métamoteurs
Puisque qu’aucun moteur de recherche n’indexe la totalité du Web, les métamoteurs ont été créés pour permettre de lancer une même recherche sur plusieurs moteurs et annuaires en même temps. Il en existe plus de 60 ! Plutôt que de les passer en revue, voici trois raisons de les utiliser et trois de ne pas le faire.
Trois raisons d’utiliser les métamoteurs
- si une requête sur un moteur ne donne pas assez de résultats, interroger d’autres outils permet de vérifier s’il existe des résultats complémentaires, mais oblige à comparer et dédoublonner les résultats. L’utilisation d’un métamoteur permet d’éviter ce travail fastidieux.
- chaque moteur ayant un algorithme de classement propre, le métamoteur affiche les meilleurs résultats identifiés par les différents outils. Il offre ainsi un meilleur aperçu d’un même sujet.
- pour utiliser certaines fonctions particulières d’analyse ou de présentation des résultats (clusterisation) propres aux métamoteurs.
Trois raisons de ne pas utiliser les métamoteurs
- se servir d’un métamoteur engendre une restriction sur la formulation de la requête puisque cette dernière doit être comprise par les différents moteurs et annuaires alors que chaque outil a sa propre syntaxe. On ne peut donc utiliser que les mots reliés par AND ou OR.
- aucune possibilité de savoir d’où provient l’absence de résultat (silence*) d’un moteur : n’y a-t-il aucune réponse ou le moteur n’a-t-il pas répondu ?
- Google a interdit l’accès à son index à de nombreux métamoteurs, diminuant ainsi leur intérêt.
Conclusion
La plupart des requêtes pour trouver des ressources comportent un, deux, trois ou quatre mots-clés. Dans la pratique, très peu d’internautes se servent des fonctions avancées des moteurs. Or, tirer partie des fonctions avancées d’un moteur permet d’affiner une recherche de façon très utile et d’obtenir ainsi de meilleurs résultats que l’interrogation basique d’un métamoteur. De prochains articles porteront donc sur l’utilisation des fonctions avancées.